
Le monde étrange des contactés.
Il s’agit d’une série de 2 livres du même auteur. Je dispose du premier dont est tiré l’extrait ci-dessous.
le livre est un regroupement de témoignages de « contactés » du monde entier.
Les témoignages sont plus ou moins long, parfois de simples observations mais celui-ci a retenu mon attention :
» Herminio et Bianca R…, ce couple sympathique avec lequel j’eus de longs entretiens au Brésil, en juin 1980 . Parents de trois enfants, occupant une bonne situation, menant une existence des plus
normales, tous deux, au moment des faits (à l’instar de la majorité des contactés), ne s’intéressaient point aux OVNI.
Le 12 janvier 1976 à 23 h 30, à bord de leur vieille Karmanguir (modèle 1965), ils roulent sur la route de Rio à Belo Horizonte. Ayant dépassé la ville de Matias Barbosa, Herminio,
fatigué du voyage, s’arrête sur le bas-côté de la route pour se reposer; il s’assoupit tandis que sa femme veille. Une demi-heure peut-être s’écoule et Bianca aperçoit par le pare-brise ce
qu’elle prend pour un ballon lumineux, «très joli», dira-t-elle. Le ballon se rapproche, s’éteint, cesse d’être visible. Subitement, il se rallume, dirige vers la voiture un faisceau lumineux qui s’éteint à son tour cependant que le ballon s’immobilise au-dessus de la
Karmanguir. Bianca pense à présent à un avion en difficulté qui va percuter leur véhicule.
Elle crie. Herminio se réveille en sursaut, s’assied.
Tous deux éprouvent alors une étrange sensation de légèreté, une sorte de vide; cela fait songer à Bianca qu’elle pourrait aussi bien se «retourner la tête en bas» et flotter sans dommage. La sensation de légèreté s’accentue et le couple réalise, effaré, que la «chose»
aspire la voiture qui s’élève lentement, que la nuit «normale» fait place à une obscurité complète. La sensation de flottement disparaît, remplacée par une pression sur tout le corps.
Ont-ils perdu connaissance? Le fait est que, brusquement, ils se retrouvent (toujours assis dans leur voiture) au milieu d’une pièce circulaire éclairée par une lumière provenant directement des parois; aucune lampe apparente. «Il me semblait être à l’intérieur d’une ampoule répandant une lumière analogue à celle du jour», expliquera Bianca. Ni elle ni son époux ne comprennent en quel lieu ils peuvent bien se trouver; ils n’ont à cet égard aucune idée préconçue, sont simplement déroutés.
Dans le plafond de cette pièce circulaire s’ouvre une trappe: un escalier métallique s’étire jusqu’au plancher. Deux «jeunes gens» paraissent, grands, la peau mate, les cheveux noirs, les yeux verts. Revêtus d’une sorte de survêtement, ils descendent les marches: l’un se dirige vers l’avant de la voiture, l’autre vers l’arrière, tous deux l’examinent avec attention (la Karmanguir est sale, couverte de boue car il a plu). L’un des «jeunes gens» (c’est ainsi qu’au
début nos amis les désignent, toujours sans idée préconçue) s’approche de Bianca et lui fait signe de descendre. Elle est si nerveuse qu’elle ne parvient pas à ouvrir; la portière, au
demeurant, est un peu coincée. Le «jeune homme» saisit alors la poignée et aide Bianca à sortir.
Sitôt dehors, la Brésilienne a la désagréable impression d’être ivre. «Si je posais le pied sur le sol, je titubais, je ne pouvais pas me tenir debout. Alors, le jeune homme m’a tenu le bras; puis Herminio est sorti et l’autre jeune homme l’a également tenu.» Les époux ne
comprennent toujours pas où ils se trouvent. Les deux «jeunes gens», fort aimablement, les guident vers un autre escalier métallique et ils le descendent pour aboutir dans une salle immense que Bianca appellera «le hangar». Une idée inquiétante s’insinue dans l’esprit de
Herminio qui, non sans hésitation, demande à sa femme: «Est-ce que nous ne serions pas dans une soucoupe volante?» Bianca tressaille violemment, manque s’évanouir de terreur, songeant qu’elle et son mari ne reviendront plus chez eux. Que vont devenir leurs enfants?
Auparavant, répétons-le, ni l’un ni l’autre ne croyaient aux soucoupes volantes et moins encore à la possibilité qu’il puisse s’agir de vaisseaux extraterrestres. Alors que les deux «jeunes gens» les amènent dans cette vaste salle, ont-ils changé d’avis? Non! Certes, force leur est de se rendre à l’évidence: cet appareil ressemble à ce qu’on pourrait appeler une soucoupe volante mais, pour eux, cet engin est bien terrestre.
Herminio déclara: «J’ai pensé d’abord qu’il s’agissait d’une expérience des Américains, des Russes et qu’ils s’étaient trompés de personnes, qu’ils nous prenaient pour ceux que nous
n’étions pas. J’ai commencé à gesticuler, à leur crier qu’ils se trompaient, mais j’avais l’impression qu’ils ne m’entendaient pas.
Affolée, Bianca aussi criait, pleurait. Les deux jeunes gens étaient pourtant aimables, prévenants. Ils nous ont conduits dans une autre pièce, parlant entre eux une langue que nous ne comprenions pas. Ce local était carré. Ils examinèrent notre peau, nos yeux, puis ils firent s’allonger Bianca dans une sorte de caisson transparent qui commença à changer de couleur, comme du fer porté au rouge. Je ne savais pas ce qu’ils allaient faire et commençais à crier désespérément, leur demandant ce qu’ils nous voulaient. Ils ne réagirent pas, ne me prêtèrent aucune attention. L’un des jeunes gens restait auprès de moi. La coloration rouge du caisson s’atténua, disparut et l’autre aida Bianca à sortir de ce caisson, à se remettre sur pied. Ce fut mon tour de m’allonger dans le caisson et la même expérience se renouvela. Quand j’en sortis, il y eut une conversation entre les jeunes gens, toujours incompréhensible pour nous. Ensuite, ils apportèrent une petite boîte et l’approchèrent de ma poitrine; cet instrument était relié à un autre appareil, de grande dimension. Il me sembla que le fond de la boîte sauta, s’appuya sur ma poitrine…
ensuite, j’ai dû m’évanouir; je ne me souviens plus de rien.»
Bianca subit la même expérience et «dormit» tout comme son mari. Quand ils reprirent conscience, ils étaient couchés sur quelque chose d’assez haut qui ressemblait à une table ronde mais souple. Ils s’assirent et le «plateau» accompagna leur mouvement, s’enfonça un
peu, se modela étroitement selon les formes de leurs corps.
Plusieurs «personnes» en survêtement moulant les observaient, toujours avec une expression bienveillante. Il y avait là quatre «hommes» de grande taille (supérieure à deux mètres) et
une femme de la même stature, très belle, avec de longs cheveux noirs, des yeux verts au regard étrange, indéfinissable. Tous ces êtres se ressemblaient énormément et l’on aurait pu
les prendre pour des jumeaux. Très féminine, la jeune femme présentait pourtant les mêmes traits que ceux de ses compagnons: même peau mate, mêmes yeux verts arrondis, même corps
harmonieusement proportionné. Ses longs cheveux noirs tombaient sur son buste. Elle portait des chaussures basses sans talons.
A proximité des «fauteuils», un grand appareil un peu comparable à un standard téléphonique. A son tableau furent reliés quatre casques: un pour Herminio, un pour Bianca les deux autres pour les «jeunes gens» qui leur avaient servi de cicérones. Nos amis
adaptèrent le casque sur leur tête; ils entendirent leurs interlocuteurs s’exprimer dans leur idiome incompréhensible et aussitôt après venait la traduction en portugais. Bianca s’écria
soudain, interloquée:
— Oh! Herminio, ils me parlent! Je les comprends!
— Soyez la bienvenue, disait la voix dans les écouteurs. Je suis Karran (les « r « très aspirés).
Et vous, quel est votre nom?
Karran se présenta à Herminio, lui demanda son nom; la «machine» traduisait le portugais et l’humanoïde recevait donc les paroles de ses hôtes dans sa propre langue. Il leur annonça venir d’une lointaine planète portant le nom de Klermer… C’est à ce moment-là seulement
que Herminio et Bianca réalisèrent l’effarante vérité: ils se trouvaient bien dans une soucoupe volante, mais ce vaisseau ne devait rien à la technologie humaine. Il avait été conçu loin de la Terre, sur un autre monde!
Un dialogue s’instaura, fort long puisqu’à diverses reprises Bianca, manifestant le désir de satisfaire un besoin naturel, se sentait
envahir par le sommeil et s’endormait! «Quand je me réveillais, avouera-t-elle, je ne ressentais plus le besoin d’aller aux toilettes. Je ne sais donc pas s’ils ont des toilettes.»
Ces paroles, elle les répétera textuellement au cours d’une série d’émissions télévisées qui firent sensation au Brésil.
Bianca et Herminio subirent des examens de la peau, des yeux et, au début, ils reconnurent avoir eu très peur mais, graduellement, leur crainte disparut, surtout à partir du moment où, grâce à l’appareil traducteur, un dialogue put s’établir.
Voici, en résumé, quelques points qu’il nous faudra retenir, afin de les comparer à d’autres déclarations faites par les ET à
divers contactés:
«Ils croient en un dieu, dira Bianca, seulement, ils ne pensent pas qu’ils aient besoin de livres, d’églises, pour savoir que le Créateur existe. Sur leur Terre, ils n’ont rien de tout cela.
Ils n’en ont pas besoin.
— Herminio: D’après ce que Karran m’a dit, la vieillesse est une maladie; ils ne vieillissent pas. Ils contrôlent la matière.
— Bianca: Ils disent que sur leur Terre, ils ne meurent pas, ils « perdent la matière ». Et quand ils reçoivent une « nouvelle matière » — nous dirions « naître de nouveau » — ils n’oublient pas
ce qu’ils étaient auparavant et continuent en partant de là où ils se sont arrêtés. Ils ne reviennent jamais en arrière.
— Durant notre séjour à bord du vaisseau, nous avons bu un liquide comme de l’huile et d’un goût indéfinissable. Je dis indéfinissable parce qu’il avait goût d’un peu tout; un goût de sel et
de sucre et d’autres choses. On ne pouvait pas définir la saveur. C’était mauvais.
A un certain moment, alors qu’ils voulaient me faire boire un liquide destiné à effacer les souvenirs que nous pourrions garder d’eux, j’ai refusé. Ils dirent que c’était nécessaire que je boive. J’ai
réagi par un refus car le premier liquide qu’ils m’avaient donné à boire était très mauvais et je ne voulais pas recommencer. Ils me dirent qu’ils ne me forceraient pas.
Karran m’expliqua les raisons pour lesquelles je devais boire, bien qu’ils ne m’y obligeraient pas. Il me donna ces explications, calmement: lorsque j’arriverais sur la Terre et que je parlerais de ce sujet, on penserait que j’étais folle. Il était donc préférable de boire ce liquide pour oublier que nous étions allés avec eux. J’ai mûrement réfléchi puis j’ai dit: « Non, je ne vais pas boire parce que, pour moi, tout cela est très important. Malgré la peur et tout le reste, cette
expérience fut merveilleuse. Tu veux savoir, Karran? Dans ce monde où il y a tant de fous, un de plus ne fera pas une grande différence. Donc, je ne boirai pas ce liquide. »»
L’attitude courageuse et déterminée de Bianca sembla impressionner très favorablement Karran et ses compagnons. Est-ce pour cette raison qu’ils la soumirent à un appareil destiné
à «enregistrer» ses ondes mentales en négligeant de le faire avec Herminio? L’un et l’autre l’ignorent, mais il faut noter que, désormais, après cette première aventure, c’est Bianca qui reçut les messages émanant de ces êtres, messages auditifs, transmis par une voix perçue fort clairement.
Ce détail est aussi à retenir quand nous aborderons le cas «2 Mu Bêta».
Aux dires de Karran, rapportés par Bianca: «C’est seulement pour nous observer qu’ils viennent sur notre planète. Ils disent que nous leur appartenons et qu’ils nous appartiennent. Leur finalité est seulement d’observer ce que nous faisons, sans intervenir. Nous, les Terriens, nous descendons d’eux.»
Extrait de « nos maitres les extraterrestres » de Jimmy Guieu